Au début Guignol’s Band II s’appelait le Pont de Londres mais la cohérence, la compacité étaient si grandes qu’il a été renommé, avec juste un II pour marquer le rythme dans une litanie continue. Mais si tu veux mon avis, la trilogie allemande est supérieure, une nouvelle forme de consolation gisant au bout des pieds, humide et un peu encrassée par de la terre séchée qui se recolorait par temps de pluie, de la sueur et des frontières délavées par le sel comme des vagues figées sur l’étrave du bateau. Nord, Sigmaringen, Rigodon, d’une danse l’autre tous ensemble des fils de l’homme, un seul pour raconter et les consoler tous